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Samedi 05 octobre

 - 09H55 à 10H10 - Séance unique (15') - Essais qualificatifs - Official time session

 - 14H00 - Course 1 /Race 1 - (19 minutes + 1 tour)

Dimanche 06 octobre

 - 10H00 - Course 2 / Race 2 - (19 minutes + 1 tour)

 - 14H05 - Course 3 - Race 3 - (19 minutes + 1 tour)

Carnets de Route 3 : Kout égalise

Pour la seconde course, la piste est sèche. Tous sont remotivés au départ et entament la ligne droite à plusieurs de front quelque soit le rang mais vite la hiérarchie va se reformer sans réelles surprise. Kout prend à nouveau le commandement. Dès le second tour, Kout réalise un temps proche du record (1’34’’918’’’ par rapport au 1’34’’824’’’ détenu par Vinuales), conjointement Elkmann semble en difficulté.

ouverture carnet-3

Souci inexpliqué, il ne parvient pas à maintenir un rythme élevé. Kout s’enfuit. Derrière, Jost garde son compatriote en vue devant M. Maasmann auteur d’un excellent départ. Lilja lui a été moins prompt à réagir. Mario Oliveira (9ème) a pris un super départ grillant la politesse à quelques outsiders. C’est encore plus probant pour Johan Lamalle (9ème ligne) qui passe en 11ème position devant aussi bien Léthinen endormi que Zuleta. Décidemment Morley aime bien Le Mans, rappelons que souvent en panne, il avait fait ici deux podiums en 2013 ces deux seuls en Europe. Il attaque Jost et va le lâcher. A une encablure, M.Maasmann, H.Lilja et Bennett restent longtemps groupés avant que Bennett ne disparaisse (Casse moteur). L’allure d’Elkmann inquiète (Jamais mieux que 1’36’’) mais il poursuit son chemin. Même en deçà de ses performances habituelles, c’est mieux que le peloton. Morley lui grignote quelques dixièmes mais c’est trop peu. Dans le clan francophone, Goullancourt aux basques de Dredge a-t-il fait une faute, il perd 2 places dans le 5ème tour. Lamalle en bagarre avec lui en a profité. Dans la foulée, ce dernier ne peut résister à la réaction de Léthinen qui tente de remonter. D. Hentschel (Anderson / DEA) pas tout à fait au niveau attendu passe également les tricolores à mi-course pour le gain de la 10ème place. Vayssié à la peine continuait en raisonnant Championnat mais il lève le bras, il doit renoncer et heureusement car son volant est desserti. Son Superkart n’est certes pas un avion en ce moment mais si en plus il passe au manche à balai, c’est difficile ! Bennett out, les français cités peuvent espérer un top dix.

(Cliquez sur l'image pour ouvrir la galerie de photos)

La course manque de rebondir lorsqu’en revenant sur un pilote attardé, Kout frôle le mur. Il a semble-t-il touché, il perd ses dix secondes d’avance sur un Elkmann surpris de recoller. Heureusement plus de peur que de mal et Kout reprend une légère marge. Il sera temps que la course s’achève. Morley est de nouveau sur le podium. Le Britannique qui n’a connu que des déboires jusque ce week-end retrouve le sourire. Jost termine placé (4ème) pour la seconde fois consécutivement, ce qui le satisfait. Maasmann marque encore. Lilja aussi mais a été plus à la peine manquant de chevaux. Dredge est encore aux avant-postes, il cumule les places d’honneur. Dans le cadre du Championnat de France, tir groupé; Goullancourt est resté régulier, chronos similaires jusqu’au drapeau, il a redoublé Lamalle et termine donc 10ème et 3ème au France (Elkmann et Morley sont inclus). Il précède Lamalle, Zuleta à 8 secondes, Leibel qui lui est hors Championnat et De Oliveira qui termine sur une note positive se qui compensera ses plaies morales et pécunières. Lamalle n’est malheureusement pas au poids, ce qui explique son déclassement. A-t-il trop transpiré ? Sa course est néanmoins pleine d’espoirs.

Au championnat d’Europe, les deux favoris se retrouvent à égalité parfaite avec que des victoires et des secondes places. La dernière course à Assen (31 juillet / 2 Aout) sera l’épilogue de ce suspens. Monsieur Pierre Fillon, président de l’ACO, nous faisait l’honneur de sa présence pour remettre les coupes. Adam Kout à la sortie du podium, le visage noir comme s’il sortait de la mine savourait la victoire avec le team MSkart dont Milan Šimák aux anges. (Dixit : « Quelle frayeur en cette fin de course, j’ai vu le mur de près, d’ailleurs je ne sais franchement si j’aurais pu faire plus de tours...)
Jean-Christophe Bourlat

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