C’était les retrouvailles avec l’asphalte pour le Superkart sur le circuit de Nevers Magny-Cours ce week-end (14 au 16 mai) dans des conditions climatiques difficiles. Les poignées de main entre concurrents, malheureusement plusieurs forfaits de dernières minutes réduisaient sérieusement le plateau. Ainsi après la défection de T. Stapts, le seul nouveau pilote était l’Espagnol Redondo qui loue chez Karting Paradise.

Il fallait être assidu aux essais privés pour reprendre un rythme, retrouver ses marques après…9 mois d’abstinence.

Le Briefing est l’occasion de La qualification est restreinte dorénavant à une seule session, c’est pourquoi tous les concurrents sont prêts en prégrille en attendant le signal. Ils en profitent pour tourner un maximum sauf…Peter Elkmann (Anderson/VM). L’Allemand réalise le meilleur chrono en 1’38’’627’’’loin de son record mais ne repasse plus, est-il rentré prématurément ? Nenni, en fait il va revenir sur le plateau de dépannage. La hiérarchie se dessine. Alexandre Sébastia (Anderson/DEA) ne force pas mais récupère néanmoins la première ligne. Suivent Jaime Zuleta (MSkart/VM) et Johan Lamalle (MSkart/VM). Jean-Pierre Marlière tourne en 1’50’’ avec son monocylindre Rubig, bien plus vite qu’une poignée des présents. Ses deux châssis (Avec Joseph Hervé) sont en tout cas propres et décorés.

Trois pilotes ont dominé les débats mais néanmoins distillant une dose de surprise :

Course 1 : Le temps est relativement clément le vendredi pour le premier round. Boëly Hofstede a trop mal au dos pour participer. Marlière ne parvient pas à démarrer. A l’extinction des feux, le favori et champion sortant s’élance parfaitement mais il ne s’échappe pas comme il le fit trop souvent. Alexandre Sebastia se blottit dans son pare-chocs et même Zuleta le garde en point de mire. Sebastia lâche 2 secondes au 4è tour, puis ultérieurement 2 secondes supplémentaires presque d’un coup. Il maintiendra ensuite stable ce modeste écart alors que dès la mi-course Zuleta ne parvient plus à les suivre et perd du terrain. Ce dernier garde toutefois une avance confortable sur les poursuivants dont Lamalle, Éric Confalonieri (Anderson/DEA) et Christophe Grenier (MSkart/VM). Chacun d’eux va camper sur sa position avant que Confalonieri ne renonce pour des problèmes de freins. Plus loin Christian Reit avec un matériel en partie renouvelé est en forme, relative évidemment, il n’a pas le même rythme mais ne souffre plus de problème de fiabilité. Coup de théâtre en fin de course, Sebastia se range, il est tombé en panne d’essence. Le clan sera contrarié par la distance parcourue. Ce n’est pas une consolation mais il lui aurait manqué de toute manière un tour, pire la course se prolonge, pour 3 dixièmes de seconde d’avance, Elkmann passe sur la ligne entrainant un tour supplémentaire. Pour lui c’est presque un tour d’honneur. Zuleta et Lamalle enjoués vont l’accompagner sur le podium le sourire visible malgré le masque. C’est Zuleta le premier des « Gentleman ».