Carnets de route 3 : Course 2 sur un pied d’égalité
Le temps n’était pas détestable au Mans mais c’est l’incertitude liée à l’humidité ambiante plus ou moins prégnante qui a prévalu. Une légère averse ayant humidifié à nouveau la piste avant le lancement de la course 2, la direction de course déclare l’épreuve réduite mais plus personne n’ose prendre de pari et tous montent les pluie pourtant un rayon de soleil réapparait en sortie de pré-grille.
On ne le saura jamais mais le pilote hardi qui aurait pris le risque d’un slick n’aurait-il pas finit très fort ?
Tous sont à égalité et cette fois la hiérarchie est à peu près respectée au départ, ce d’autant qu’Elkmann s’envole promptement, et prend donc logiquement le leadership. Jost lui emboite le pas, Sébastia ne veut pas sans laisser compter. Goullancourt est resté attentif, il s’élance correctement même s’il se fait déborder par Harvey qui est décidemment en forme. Le 1er tour confirme l’ordre de départ : Elkmann mène et semble pouvoir s’échapper, Jost et Sébastia roulent ensemble à quelques mètres, puis suivent Harvey, Goullancourt, De Oliveira dans le coup, Joubert collé. A une encablure arrive le peloton groupé. Il est emmené par Grenier qui confirme son adaptation rapide à la catégorie, Aebischer un peu lent à se mettre en mouvement dans son pare-choc et aux avant-postes duquel nous pointons Vayssié, Bailly, Focqué, F.Vinuales à nouveau excellent à l’extinction des feux, puis une grande partie de la troupe. Gerber est lui parti en pagayant et se retrouve loin.
Il regagne toutefois 4 places en un tour. Le Kart de J. Love ne fonctionne pas. Goullancourt collier de durite défait rentre en amorce de serrage. Au 3ème tour, Elkmann s’envole, Sébastia perd un peu de terrain sur Jost. Harvey est juste derrière mais Aebischer s’est repris et revient à 3 secondes du Britannique, puis suit Vayssié qui a remonté 4 places, Joubert, De Oliveira qui a cédé quelques mètres et doit résister à Grenier, tandis que Vinuales fond sur eux. Au passage suivant les écarts en tête s’accentuent, Vinuales retrouve ses reflexes, il a débordé sans coup férir le duo précité. M. Verhaar décidemment pas très en verve sur les départs remonte lui aussi, il double le duo Francophone. Au 6ème tour, seul Aebischer réalise un chrono similaire au leader. Qu’est-il arrivé à Grenier ? Trop optimiste ? Il a rétrogradé. Gerber continue à progresser, il dépasse De Oliveira. Bailly est derrière 12ème, une position qui l’attire comme un aimant. Les 3 monocylindres actifs (Kinsey, Redondi, Davies) sont regroupés. Ils roulent de concert pour la 15ème place scratch.
M. Taloc qui était au ralenti rentre (amorce serrage) c’est son 1er abandon de sa saison.
La hiérarchie est établie. Tout juste au pénultième tour, Vayssié déboite Harvey. Elkmann a une avance conséquente sur Jost, Sébastia est resté constamment à deux secondes de ce dernier, tandis qu’Aebischer recolle au Champion sortant. Plus loin pointe Vayssié et Harvey. Dans le dernier tour Vinuales qui avait été raillé amicalement au box, insiste et s’offre le dépassement du jeune Joubert pour le gain de la 8ème place. Gerber déchainé gagne un ultime rang. L’acquisition du châssis PVP de J-M. Fernandes semble lui profiter.
Le Championnat était « joué » mais il est définitivement acquis pour Peter Elkmann et ce quel que soit le nombre de résultats (Les 13 meilleurs scores sur 15 possibles retenus). Sébastia sera vice champion 2014, le suspens demeure pour la 3ème place finale : En lice Jost et Vayssié (170 points) voire Aebischer (157 points). Le soir une coupe….de champagne (ou de bière au choix) est offerte par le team Vinuales qui fête le 3ème titre Européen d’Emmanuel.
