Carnets de Route 1 : Journée contacts au Club Superkart
Le temps sera presque clément, tout ce week-end de l’Ascension, froid le 1er matin puis la chaleur s’accentuera. Arrivée jeudi sur le circuit de Zandvoort, notre Directeur de course présent en avance a déjà récupéré badges et programmes. Nous enregistrons un engagement tardif avec l’Allemand Rolf Breitweiser. Il a bien pris soin de demander l’autorisation de son ASN. C’est la première course de ce pilote qui va se révéler « dans le coup ».
Il semble disposé à nous rejoindre sur d’autres épreuves, voire Lédenon. Nous découvrons Mark Nachtegeller venu en voisin et son matériel, un PVP équipé d’un Suzuki 450 4 temps. Dévoilons de suite qu’il sera performant. Dès les qualifications il ne concédera que 6 secondes à la 1ère ligne et jouera constamment dans le top 15 en course (2 fois 12ème). Le plateau se compose donc de 28 engagés de 8 nationalités différentes. Rappelons que si les essais étaient payants de manière indivisible, c’est en fait un complément du prix de l’épreuve. Un seul pilote fait semblant de ne pas comprendre, heureusement il cèdera ultérieurement. L’argent est porté à l’opérateur local en déduction du chèque du solde de la FFSA. Le Superkart n’est plus venu depuis 2011 et 2012 dans le cadre de l’ESS. Nous faisons connaissance avec l’opérateur (Creventic) les relations seront fort plaisantes et serviables, le sérieux sportif ou technique est un atout du Championnat de France par rapport au laisser-faire ....
Briefing en Anglais, du coup quelques questions en Français sont résumées en petit comité. Thierry Vandemeulebroucke veut casser sa réputation, il est à l’heure et le sera tout le week-end !
Le seul point négatif concerne le timing mais dans inclus dans une épreuve d’endurance, nous n’avons aucune souplesse. Cela inquiète surtout entre essais libres et la 1ère qualification. Les craintes s’avèrent justifiées car les casses ou divers ennuis frappent nombre de pilotes. Reinke a déjà « explosé » un moteur puis va cumuler les casses. Heureusement, tous vont trouver des ressources.
Point positif l’ambiance est à l’échange inter-écuries, voire au business.
Par contre que le paddock Superkart est long, que de kilomètres cumulés samedi soir !
Jean-Christophe Bourlat