Carnets de Route 2 : Première course
A.Jost a déclaré forfait, problème de cervicales. Elkmann prend le meilleur envol à l’extinction des feux devant de Brabander et Kout, Sébastia leur emboite le pas. Super départ de Thierry Savard (PVP/FPE) qui bondit derrière son compatriote. Incroyable, Emmanuel Vinuales est très mal parti, il se retrouve 19ème. Au 2ème tour Marcel Maasmann déborde Savard, Liam Morley (Anderson/DEA) roule avec eux mais il attendra plus longtemps pour passer le pilote Falcon (Ex-TecSav).
Au 3ème tour, Sébastia renonce pour une peccadille à 1 € (collier de durite cassé). Morley abandonne juste après sur serrage moteur. Du coup, l’attention se focalise sur la lutte que se livre le trio de tête échappé d’autant que les poursuivants ont disparus. De Brabander est étonnant, il attaque Elkmann quelque peu surpris de constater quel concurrent se porte à sa hauteur. L’Allemand insiste parfois ou réplique aux tentatives du « Rookie » Belge. Kout reste en embuscade jusqu’au 13ème tour, après il se contente de les suivre. De Brabander renouvelle ses attaques, il ne lâchera prise qu’au pénultième tour. Maasmann est déjà à 10 secondes après 6 tours en 4ème position. Vinuales est à l’agonie. Après avoir récupéré quelques modestes places, il est en difficulté et rentre. Il ne trouvera aucune solution à son mauvais set-up. A l’inverse, sur la lancée de sa forme depuis le début de saison, Julien Goullancourt (Anderson/DEA) est déchainé, il remonte au point de surprendre Maasmann (4ème) avant de se raisonner. En effet, disque de frein cassé, il «survit» lors des deux derniers tours et parvient néanmoins à assurer une belle 5ème place.
Savard ne profite pas de son premier bon résultat (6ème), poids non conforme. Jason Dredge a été constant et termine dans le pare-chocs de Savard. Il représente, comme l’an passé à Donington, le 1er pilote PVP. Paul Platt (MSKart/Gas-Gas) a constamment devancé Gavin Bennett (Anderson/DEA) pour le podium de la nouvelle Coupe monocylindre, podium 100% Britannique mais hors classement au Championnat de France. Parmi les déceptions, notons Johan Lamalle. A l’instar de Goullancourt il était parvenu à progresser au début et atteindre le top dix, mais fût contraint à l’abandon (Moteur).
Jean-Christophe Bourlat
