Carnets de Route 1 : La Colonie prend ses quartiers
Le Superkart est de retour à Nogaro après un an d’absence. Les concurrents sont installés, coté salon, depuis jeudi en paddock dédié devant la porte principale et les «marchands du temple» qui monteront leurs étales le samedi ....mais loin des installations modernes.
Coté cour, les essais, qualifications et même prégrille démarrent des anciens stands (Utilisés entre la fin des années 1970’s et 2007). Pour se lancer ou se peser, les participants sont isolés mais pas dérangés en quasi autonomie, Georges Charbonnier érigé en gardien du Temple mais il faut emprunter le vieux tunnel d’accès et pousser le lourd chariot. Cette zone privilégiée ne fait pas office de plage mais finalement les acteurs vont former une sage colonie de vacance s’épaulant, encadrée par les « moniteurs » de service notamment pour l’accompagnement et le respect des horaires précis de mise en place.
Prévus, Mario De Oliveira, Thierry Vandemeulebroucke et Johan Lamalle sont absents. Ce dernier s’est abstenu tardivement pour des raisons familiales en prévenant. Marcel Fleury a laissé son 4 temps Ducati sous la tente pour un MSkart/VM de location. Il veut retrouver des sensations classiques et se jauger sur un circuit qui l’avait vu briller à ses débuts. Laurent Chapeau a retrouvé le paddock d’une manche de Championnat de France, il a investi dans un camion et des moteurs FPE le privant néanmoins à son grand désespoir de l’épreuve du Mans (Rappel les moteurs FPE ne sont plus homologués en CIK, Mediasuperkart ayant averti depuis longtemps l’ensemble des concurrents). Marc Albin a acheté un DEA d’occasion mais il rencontre un problème de boite que John Riley appelé en secours ne parvient pas à lui résoudre.
Si le briefing commence avec un peu de retard...aucun pilote n’est responsable. Le bus navette a été réquisitionné pour emmener la troupe vers la tour rouge (de plaisir). Ne voyant rien venir votre serviteur fait du stop pour rejoindre le point de ralliement et les pilotes sont là mais le bus au parking proche. Ou est le chauffeur ? Il prie pour que son engin démarre. Il lui fait faire 50 mètres, tout le monde peut monter dans l’étuve et voilà que le bus reste à nouveau en rade. Fou rire...au début. Quelques blagues fusent mais personne ne se dévoue à chanter pour lancer la soirée Club Med, personne ne veut non plus pousser ! Au talkie évidemment le staff s’inquiète; Mais où êtes-vous ? Que font-ils ? Rien on transpire. Coup de câbles, le V6 s’ébranle enfin, certains crient au chauffeur de ne pas lâchez l’accélérateur plutôt que de s’inquiéter de la récupération des pinces (Sans rire).
Jean-Christophe Bourlat