Carnet 1 : Vendredi d’avant match
C’est sous la chaleur estivale que se déroule la finale du Championnat de France de Superkart à Dijon ces 12 & 13 juillet. Si le suspens est éventé pour le titre 2019, la motivation est manifeste pour la plupart des engagés. Quelques engagés supposés sont forfaits (Kruse, Lecamus..). Au vendredi correspond une succession de phases, d’abord studieuse puis surprenante et circonspecte avec les qualifications puis conviviale.
En effet, le plateau des «outsiders» est devenu très homogène cette saison, ce qui pousse les concurrents à être attentifs aux essais afin de déterminer le meilleur set-up possible et à se préparer pour conquérir ne serait-ce qu’une place en piste. Le moindre point peut s’avérer crucial pour les départager aux classements finaux, soit général soit pour le nouveau Trophée dédié aux Gentlemen. Peter Elkmann (Anderson/VM) sera le seul de tout le week-end à rouler sous la barre des 1’15’’. S’il réalise la pôle en 1’14’’865’’’ en première séance, il n’approche pas son record de 2018. Nelson Bondier (MSkart/VM) confirme qu’il faut compter sur lui. Pour un Rookie, il s’offre le 3e temps en 1er qualification mais serre en seconde, il a juste le temps de rééditer son chrono initial. L’Allemand Andreas Jost (Anderson/VM) sur son circuit favori se positionne (1’16'076’’’) en rival attendu de son compatriote mais l’écart avec Peter reste à ce stade important. Eric Confalonieri est en progrès mais néanmoins étonné de sa flatteuse position. Il bénéficie d’une erreur de chronométrage mais il est impossible de rectifier cela. Au moins nous lui suggérons de faire prendre une photo. Alexandre Sébastia ne force pas, d’ailleurs il ne passe des gommes neuves que la seconde session l’objectif étant la seconde ligne, objectif atteint logiquement. Comme plusieurs chronos sont douteux lors du Live, il faut prendre la grille sans y attacher plus d’importance que de raison
La bonne ambiance semble régner le vendredi soir.
Jean-Christophe Bourlat