Carnets de Route 1 : Découverte

Les conditions climatiques incertaines annoncées notamment vendredi ont finalement épargné les protagonistes de cette 1ère épreuve du Championnat de France Open de Superkart de retour après 20 ans d’interruption sur le magnifique site du futur GP de F1 en pleine préparation pour l’événement. Des nouveaux box et une autre salle de presse sont en construction dans le prolongement du bâtiment actuel. C’est en dessous des travaux que la famille Ranoarimanana et J-M.Marchese ont élu domicile, les éloignant de la prégrille et du contrôle technique.

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Le Superkart est inclus exceptionnellement au programme de l’Historic Tour, ce qui permet à chacun d’admirer divers prototypes Proto (Une 908 tout juste reconstruite par exemple), des F3 voire la F1 Arrows ou Tyrrell ex Pironi. Bénéficiant d’une large zone de paddock cela facilite les échanges de presque tous les concurrents.
Une seule séance d’essais est au programme eu égard au coût de piste du Castellet, c’est la découverte excepté pour Peter Elkmann qui a roulé en LMP3 lors du VdV 2017. L’Iranien Taheri engagé qui a roulé au Paul Ricard en Lamborghini le week-end précédent est forfait en raison de ses activités qui l’ont réclamé. Chacun apprend la piste, les repères ne semblent pas évidents pour des Superkarts si près du sol, entre la spécificité des célèbres bandes bleues et les raccordements. Autre étonnement, le revêtement tout neuf n’est pas aussi lisse qu’attendu en particulier en sortie de deux virages ou les karts sursautent.
Kévin Busby découvre tout, la piste et le matériel. En effet, il utilise un nouveau châssis HRK dont c’est l’inauguration, déverminage compris, d’ailleurs le cadre n’est même pas peint !
Thierry Bethfort semble maudit après son 1er week-end catastrophique de 2017 voilà qu’il casse son moteur refait suite au Mans.

A la 1ère session de qualification, Yannick de Brabander (MSKart/VM) est à 2/10ème seulement du favori Peter Elkmann (Anderson/VM) la majeure partie de la séance, ce qui est une surprise. Puis Peter réalise 2’05’’448. A la seconde séance, l’amélioration est progressive et générale. Derrière les deux leaders évoqués plusieurs pilotes se succèdent parmi le top dix. Elkmann et De Brabander améliorent dans la même proportion, la pôle est donc obtenue en 2’03’’110 par le Germain (Meilleur chrono du week-end toutes catégories confondues). C’est donc la première référence pour la discipline pour l’ère moderne de ce circuit. Pour l’anecdote, Elkmann va rééditer ce chrono au millième près au cours de la seconde course. Andreas Jost (Anderson/VM) confirme sa place en seconde ligne en 2’06’’218’’’juste devant Alexandre Sébastia (Anderson/DEA). Julien Goullancourt (Anderson/DEA) est celui qui améliore le plus de 5 secondes même si c’est pour ne gagner que 3 rangs. Comme ce n’est pas toujours de coutume, félicitons l’ensemble la colonie, car les concurrents ont respecté les consignes et sont en plus à l’heure en prégrille.

Jean-Christophe Bourlat

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