Carnets de route 2 : Course animée

La première course fut très animée et bien plus serrée qu’attendue. Peter Elkmann prend le meilleur départ devant Kout, Y. de Brabander se glisse à la corde au nez de Dan Clark, L. Morley se laisse surprendre et ferme la marche. Les cinq pilotes vont rester longtemps en contact rapproché. Décroché, Marcel Maasmann et Vésa Léthinen vont faire toute la course ensemble.

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Jason Dredge (8ème sur la grille) est vite en difficulté (moteur), il sera un des rares abandons. Clark passe 3ème. De Brabander lâche du lest, il ne peut suivre le rythme pendant ce lapse de temps. Il améliorera plus tard. Au 4ème tour Morley accélère et le déborde. Morley améliore encore son chrono tandis que le surprenant Clark double Kout. Les écarts entre chaque membre de ce quintette est fluctuant mais démontre qu’il est théoriquement possible d’aller chercher les deux pilotes estampillés « imbattables ». A mi-course, les écarts se resserrent davantage. Kout double coup sur coup Clark et Elkmann pour s’emparer de la tête. Clark cède peu à peu du terrain, plaquettes de freins usées, de Brabander ne peut que suivre le mouvement à deux secondes. Maasmann plus loin, résiste à Léthinen qui l’attaque puis il finira par le distancer. Morley, le plus vite en piste déborde Elkmann et peu à peu et recolle à Kout. Il met la pression en fin de course sur le leader. Il réalise d’ailleurs le meilleur chrono au 10ème passage. Finalement le podium est déterminé, en effet le pot d’échappement de Morley se casse en deux dans l’ultime boucle, Morley doit se contenter de cette seconde place dans le pare-chocs de Kout. Elkmann est déçu sur le podium. Il a été contesté. Ken Walker réalise ses interviews TV.

Un reportage sera diffusé, nous vous donnerons des précisions pour visionner ces images. Très loin derrière le duo Maasmann – Léthinen, belle course du jeune Laurens Westerdijk. Il manque de compétition, une seule course à Assen l’an dernier et c’est sa première cette saison. Celui qui étonne, c’est l’Australien Jordan Ford. Comme vous le constaterez par ailleurs, il débarque bien de son pays natal pour se donner un défi confronté à fort niveau de compétition. Il roule avec un monocylindre DEA, marque qui fait de plus en plus d’adeptes en «mono» non seulement pour sa performance mais aussi sa légèreté et sa compacité. Il avait déjà «collé» 6 dixièmes à Paul Platt au chrono et en course, il a dominé les Britanniques dans la Coupe CIK Monocylindre et rentre même dans le top dix au scratch !
Jean-Christophe Bourlat

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